• Obanir et Tylàr

    Joué par Plume de choucas

    Pour les humains :

    Prénom : Obanir

    Surnom : Le Clair-Obscur

    Age : 56 ans

    Sexe : Homme

    Niveau : Professeur de magie

    Apparence : Obanir est de stature moyenne, assez large d'épaule sans être baraqué, assez fin sans être fluet, assez grand sans être immense. Un homme "sans âge" à vue de nez : des rides légers sur un visage presque jeune, des cheveux blancs sans la moindre calvitie... assez mystérieux jusque là.

    Pour ne rien arranger, il a des yeux d'un jaune luisant, qui ressortent de façon surprenante sur sa peau légèrement mate. Et des oreilles pointues tout en restant aux bonnes proportions.

    Il porte une barbe bien taillée et des vêtements amples, souvent dans des teintes sombres. Il a une impressionnante cicatrice au bras gauche, toujours cachée d'une façon ou d'une autre par ses habits.

    Image : 

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    Caractère : Il parle rarement sans raison. Son côté renfermé et mystérieux peut parfois lui donner un air suffisant, mais il ne s'en rend pas compte de lui-même. Il perd rarement son calme et traite les évènement avec lucidité. Il ne fait pas confiance à ses sentiments et prendra parfois des décisions pouvant paraître amorales, mais uniquement dictées par la logique. C'est ce qui fait sa réputation, à la fois positive que négative, au sein de l'Ordre.

    Obanir a une vision très "théorique" du monde renforcée par ce qu'il appelle sa "lucidité". Lorsqu'il était stratège, il a rarement perdu de bataille car il savait faire le choix d'envoyer des hommes à la mort. Ça ne fait pas de lui un homme froid et dénué de sentiment, mais il a cette capacité à prendre de la distance avec soi-même. Hors des temps de crise, il peut même paraître quelqu'un de très commun et de bonne compagnie... si la discussion présente un intérêt à ses yeux.

    En magie, sa particularité est d'arriver à se débrouiller passablement bien sans l'aide de son dragon, pour des choses que la plupart des dragonniers feraient en commun avec leur compagnon. Il faut dire que Tylàr a parfois du mal à lier son esprit avec Obanir en cas d'urgence. Ils ont longuement cherché de quel côté ce blocage avait lieu, mais il semblerait que ce soit à peu près réciproque. Ce qui ne leur empêche pas de communiquer correctement et de s'entendre entre eux.

    Cela n'est nullement handicapant pour les cours, puisqu'ils peuvent avoir tout le calme et la concentration nécessaires. Obanir sur-estime parfois le niveau et le taux de compréhension de ses élèves, mais un rappel à l'ordre de temps en temps lui permet en général de canaliser le flot de savoir transmit (au huitième chapitre de la deuxième parenthèse hors-programme sur l'utilisation de la magie dans les conflits du sel en Aronie, vous pouvez commencer à réagir).

    Histoire : Obanir est né dans une famille nombreuse de la "fausse bourgeoisie" : assez aisés pour se donner l'impression d'avoir de l'importance, mais trop peu pour en avoir réellement et destinée à rester dans cette situation d'entre-deux. 

    Au milieu de ses cinq frères et sœurs, il était un enfant parmi tant d'autres dans une famille parmi tant d'autres. Pas très bavard, un peu buté, insortable en société, odieux avec ses précepteurs dès qu'on ne répondait pas à une de ses questions... aux yeux de ses parents, rien ne le destinait à un parcours glorieux.

    Lorsqu'il réclama à ses treize ans à se rendre à la dragonnerie pour "l'épreuve" de la nurserie, ses parents ne marquèrent pas beaucoup de surprise (il avait souvent des idées étranges ce petit) et refusèrent dans un premier temps : les voyages coûtaient cher et il n'avait aucune chance d'être reçut. A force d'insister et de rappeler la situation stable mais ridicule de leur famille, il fini par avoir gain de cause et eut droit à un essais. Mais un seul.

    Il devait bien y avoir une dizaine de dragons dans la nurserie ce jour là, mais au bout d'une heure il n'avait pas trouvé l'âme sœur qui devait l'accompagner tout au long de sa vie. Pratiquement tout les dragons s'étaient trouvé un compagnon, et bon nombres d'humains restaient comme lui désœuvrés... et désespérés. C'est à quelques minutes de la fin que son regard se posa sur un petit dragon plus chétif et plus discret que les autres, qu'il n'avait même pas remarqué. Il avait quelques plumes en plus de ses petites écailles lisses et peu épaisses, et un regard vide dénué d'intelligence. Attiré malgré tout, Obanir s'approcha, et... le lien se créa. Il avait rencontré Tylàr.

    Il apprit rapidement à connaître le jeune dragon. Trop chétif, trop peu hargneux et combatif, trop réservé, il attirait sur lui le dédain ou la passivité des autres dragons. Il avait aussi ce petit air idiot qui le faisait passer auprès des autres dragonnier comme un impotent un peu débile de naissance. Seul Obanir, qui partageait ses pensées, savait à quel point le petit dragon comprenait et analysait toutes les situations, et surtout avait une excellente mémoire. Heureusement, quelques professeurs attentifs s'en rendirent compte aussi, notamment l'ancien professeur d'astronomie qui se rendit compte des progrès croissant de ses élèves.

    Obanir se débrouillait en combat car il avait à la fois un esprit vif pour prendre les bonnes décisions et une force physique potable. Mais pour Tylàr, c'était une calamité. En vol par contre, le petit dragon faisait des merveilles... sauf que dès la première année, on se rendit compte qu'il ne serait jamais assez grand pour supporter le poids de son dragonnier. Obanir fut donc dispensé à vie de cour de vol... une grande déception et un comble pour un dragonnier.

    En cour de magie, il prit rapidement le coup de main et suscita l'admiration de son professeur lors des cour individuels. Pour tranvailler avec son dragon, par contre, ils avaient des difficultés à mettre en commun leur puissance pour réaliser des sorts de plus grande envergure. Le professeur de compréhension avait déjà remarqué ce blocage et ils passèrent des heures (normalement réservées au vol à deux) à travailler avec lui dessus. Ils réussirent à force à améliorer ce lien, mais en cas de trop forte distraction ou de précipitation, ils ont toujours cette impossibilité mettre leurs efforts en commun.

    Ils appréciaient par contre beaucoup les matières théoriques telles que l'histoire, les sciences, la géographie ou les mathématiques. Ils hésitèrent longuement entre Gardien du Savoir et Gardiens de l'Ordre, mais optèrent finalement pour cette seconde solution. Obanir ne le regretta pas : les cours de diplomatie lui furent salutaires, et l'Histoire l'intéressait toujours autant. Pour Tylàr, c'était égal : dans les deux cas ils allaient voyager et arrêter de se battre, ça lui suffisait bien. Seule déception : moins de cours de magie qu'ils avaient fini par apprécier.

    Enfin leur scolarité terminée, ils prirent leur premier poste comme porte-parole de l'Ordre chez un seigneur influant. Il faut dire qu'à cette époque, Tylàr avait déjà effectué plusieurs modifications physiques chez son dragonnier, notamment les cheveux qui de bruns étaient passé à blanc, et les yeux qui avaient déjà prit la couleur qu'on leur connait aujourd'hui.

    Après ces années d'insertion à la cour des grands, Obanir et Tylàr devinrent ambassadeurs, puis cumulèrent le titre de stratège de guerre. Bien qu'ils n'aient pas suivit d'enseignement de Gardien de la Paix, ils n'avaient pas besoin de savoir se battre pour comprendre le fonctionnement d'un champs de bataille. Tylàr survolait les combats pour donner des images d'ensemble à son dragonnier qui prenait des décisions et donnait des ordres. Le fait de ne pas se trouver sur le dos de son dragon était finalement un atout, puisque chacun d'eux pouvait comme se trouver à deux endroits à la fois : l'un les yeux, l'autre la voix.

    Heureusement, les guerres n'étaient pas monnaie courante entre les grandes puissances. Obanir participa à des transactions en tout genre avant de se lasser de la vie politique sans ambition : en tant que dragonnier il se devait de rester neutre, et comment aller plus haut que le plus haut poste de conseiller ? Tout en gardant un pied dans les affaires du royaume, il commença à se donner plus de temps pour pratiquer ses loisirs : la recherche scientifique et magique, tranquille et seul dans son petit laboratoire. Plutôt réservé aux Gardiens du Savoir, ce genre de détail n'arrêtait pas notre touche-à-tout. Il expérimenta toutes sortes de choses en chimie, en magie, et s'intéressa particulièrement aux mouvements des astres dans le ciel.

    "Et si ce n'était pas seulement eux qui bougeaient, mais nous aussi ? Comment expliquer que les étoiles vues des régions du sud soient différentes de celles du nord ?"

    Il en est toujours au stade de calculs infinissables, mais il sent qu'il y a quelque chose à creuser là dessous.

    Il avait 50 ans et déjà bon nombre d'années d'expérience derrière lui lorsqu'il apprit la mort de son ancien professeur de magie. Il y vit là une occasion de se poser quelques temps loin de la court pour poursuivre ses recherches calmement, et entourés d'hommes et de femmes cultivés et ouvertes : les autres dragonniers. Il postula donc pour devenir professeur de magie, avec l'accord de son dragon qui n'y voyait aucun mal. Ils furent admit tout les deux, malgré leur parcourt peu adapté pour terminer à ce poste. Bien sûr ils pouvaient prouver qu'ils avaient un niveau suffisant, et une pédagogie adaptée. Tylàr eut juste du mal à se faire respecter les premières années, surtout après des dragons les plus âgés qui le dépassaient tous en taille et en force malgré le fait qu'ils soient ses élèves. Puis, l'habitude aidant, tout les jeunes dragons finirent par admettre que leur professeur de magie était petit et emplumé avec un regard déstabilisant, mais qu'il connaissait son métier.

     

     

    Autre :

     

     

    Pour les dragons :

    Prénom : Tylàr

    Surnom : "L'oeil-de-verre" (il le déteste), ou "Le Colibri"

    Âge : 44 ans

    Sexe : Mâle

    Niveau (le même que le dragonnier) : Professeur de magie

    Apparence : Tylàr est un dragon particulier à bien des égards. Très petit pour son âge (la taille d'un poney environ), avec des écailles très petites et très fines. Il arbore une crête de plume sur la tête et tout le long de l'échine, qu'il peut dresser ou aplatir en fonction de ses émotions. Il est d'un gris sombre, presque noir sous certaines lumière, avec des iridescences (ça ne ce dit pas mais vous avez comprit) bleues et vertes, voire violettes suivant la position du regard. Notes : il a des ailes à membranes, pas à plumes (malgré quelques duvets sous les écailles des articulations). Et seulement quatre membres, pas six comme beaucoup de dragons.

    Ses yeux sont gris pâle, entièrement gris. Pas de pupille apparente... et pourtant, il voit ! Pas dans les mêmes couleurs que les autres dragons, mais il voit. En noir-et-blanc (d'où une très bonne vision nocturne), avec une seule zone sur le côté de l'oeil où il voit en couleur (et donc avec précision). Oui : il a deux fovéas, comme certains oiseaux. Une loupe intégrée dans les yeux quoi. On ne dirait pas comme ça, hein ?

    Caractère : Tylar a toujours vécu dans la déni de ses congénères. Effacé et peu combatif, il avait tendance à éviter les conflits et altercations qui se produisaient régulièrement entre dragons. Idem pour la compétition, ou toute autre forme de pensée qui le comparerait aux autres. Tous bien sûr ne le dénigrent pas, mais il n'a pas de réel confident en dehors de son dragonnier.

    Depuis qu'il a accédé au poste de professeur, il se voit mû d'une autorité nouvelle qu'il a l'impression de ne pas mériter. Avec sa façon de penser assez... différente de la moyenne des dragons, sa réputation joue au funambule : tantôt des élèves qui se rient de lui, tantôt qui l'admirent... tantôt, mais c'est plus rare, qui se fichent bien de ses particularités.

    Histoire : Cf. dragonnier

    Image : 

     Dragon Sketch (WIP) Dec 30 2013


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